Scénario le démon, final, chapitre II, partie 4.

Admin Messages : 97 Date d'inscription : 14/03/2008

La prise du FOrt de Durne ouvrait la voie aux croisés. Malgré de nombreuses pertes, les palissades étaient maintenant levées autour des ruines de Loarderon. Le duel entre la lumière et Adschan Dan approchait..

[ dernière partie. rdv dimanche 6 juillet 20H50 à la tour de garde, qui se situe à gauche de fossoyeuse (carto), entre le glas et fossoyeuse. Prenez les pins argentés chemin le plus sûr. Formez des groupes pour le voyage encore plus sûr.
BG à venir ]

Admin Messages : 97 Date d'inscription : 14/03/2008

Notes de l’archiviste Vect, fruit du rapport de nombreux croisés, à l’intention du Palais d’Or. Seigneurs, voici comme le Grand Livre relatera la Campagne du Nord...

Admin Messages : 97 Date d'inscription : 14/03/2008

Parti d’Hurlevent, la Sainte Croisade marcha six mois. Les visages ont changé, des bataillons sont morts d’autres sont nés. Mais les officiers, les hiérarques et les vétérans tinrent bon. Une campagne de tous les dangers. Seigneurs, permettez moi de rappeler les hauts faits d’armes : la bataille du Trépas d’Ogrim, le massacre de Taren, la prise du fort de Durn, le massacre d’Austrivage, la prise du fort de Fenrir..Tant de noms de glorieuses batailles, nous honorons les morts. Mais la Lumière n’a que faire de gloire. Les croisés avaient un autre combat, le duel, la fin de toute une campagne, loin du peuple et des cités.

Le soleil à peine couché, les croisés se rassemblèrent en nombre à l’ouest de Fossoyeuse. Les visages étaient heureux, on parlait de la fin de la guerre. La petite tour en ruine où méditait le Saint Père se transforma rapidement en campement de l’Armée.
(screen)

Le départ.
Lorsqu’il sortit de sa torpeur, il manda les hiérarques, officiers et les vétérans pour une assemblée. L’ennemi s’était enfermé au fort de Fenris. Il voulait détourner l’attention des croisés, permettre à Adschan Dan de fuir la cité encerclée. Leur position, sur une île leur donnait un avantage féroce. Les murailles oubliées de Fenris, malgré le travail du temps étaient encore des remparts solides. A ces mots, les officiers baissaient la tête. Le commandeur était prêt, mais avait quelques doutes sur la réussite d’un tel assaut. L’eau, la pierre, l’ennemi.
On laissa la milice tenir la porte de fossoyeuse, et tambours battants, les étendards au vent, les croisés se mirent en colonne. Conscient de l’ampleur de la tâche, disloquer la horde puis détruire le démon, on ne parla pas à l’homme de troupe. Conserver son moral, sa fougue. Les officiers organisèrent la marche. La colonne d’acier et d’airain s’ébranla. Mais à la stupéfaction générale elle prit la route du sud. Seulement pour un temps. La cité impie s’éloignait dans le dos des croisés, avec la lune montait.

Admin Messages : 97 Date d'inscription : 14/03/2008

Récit de la bataille de Fenris.
Où allaient ces grandes lames ? Ces cœurs emplis de vertu ? On mit pieds à terre au lac de fenris. Les officiers donnèrent enfin leurs instructions. Détruire l’armée à la solde du démon. A genoux devant le Saint Père, on pria la Lumière. La victoire, seule délivrerait le peuple. La défaite et le démon déchainerait son pouvoir retrouvé et détruirait l’Ordre. Les croisés deviendraient un souvenir. Les lames furent consacrées. Les harangues du Pape renforça l’ardeur et le foi. Dans un même élan, en silence, la Sainte Croisade traversa le lac. Une petite chaloupe emmenait le Saint Père. Prendre l’ennemi de dos..Là était la tactique. Les vieilles murailles du fort oublié apparurent. Quelques étendards de la horde claquaient au vent. Trempés, gelés, mais convaincus, les bataillons se remirent en ordre.
Les fines lames abattirent les sentinelles barbares. Les ombres du Pape s’approchèrent du commandeur
« Seigneur, le château dort, les sentinelles sont éliminées. La voie est libre ! »
Sans attendre plus longtemps, la main du hiérarque brandit son épée, signifiant l’hallali. Les troupes s’ébranlèrent. De puissants hourras retentirent, le fort s’illumina. Le ciel se déchaina. L’acier et les arcanes tombèrent en averse. La faille révélée par La Lumière apparu et les croisés s’engouffrèrent. Le fort fut envahi. Les premiers hommes tombèrent. La charge fut impétueuse, les barbares furent mis en fuite. Mais pris dans l’action, les braves prirent d’assaut le donjon. Trop tard.
Le piège de l’ennemi fonctionna. Le donjon était vide, les troupes noires étaient restées dans l’ombre, et se jeta sur l’arrière garde et le Pape. Un temps la défaite fut proche. On massacrait les croisés, un à un ils tombaient. Les officiers hurlaient à perdre voie pour faire revenir les troupes du donjon. Trop tard, l’arrière garde fui sans ordre, massacrée. Les forces de la horde continuèrent leur poussée. Les vétérans se barricadèrent à la port du donjon, l’assaillant fut assailli. Une furieuse mêlée commença. L’ecclésia était dépassée. Trop de blessés. Le commandement militaire perdait son sang froid. Trop nombreux. La rage de la horde montait en puissance. Les bras fatiguaient. La porte du donjon se transforma en marre de sang, les cadavres s’empilaient. Sentant la débandade, le Grand Inquisiteur harangua les troupes, rappela le serment de chacun. Le sacrifice et la foi inébranlable. Monté sur une pierre il implora les hommes de tenir. Le combat continua.

screen

Alors le Saint Père, séparé de l’ennemi par quelques rangs de braves combattants tomba à genoux. L’arrière garde en déroute eut alors cette vision. Ils devinrent aveugle un instant, la vue emplie de Lumière. Un ange en armure leur apparut. Il désigna sans un mot le donjon. Transcendés, les croisés en fuite se regroupèrent autour de leurs officiers. La porte allait céder. Les lames d’Ogrimmar et de fossoyeuse allaient porter le coup mortel à la croisade.
Les cors de l’alliance résonnèrent plus en avant, l’arrière garde réunie chargea l’ennemi de dos. Les destriers s’écrasèrent contre les ennemis, les lances transpercèrent, les lames s’abattirent. Les étendards des croisés restèrent finalement attachés aux créneaux du donjon. L’ennemi était défait.

L’allée menant à l’entrée du donjon était rouge, les jarrets des chevaux s’enfonçaient dans un mélange d’acier, de lames, de cadavres et de sang. Il restait encore beaucoup à faire.

On laissa les blessés graves sur le quai de l’île, mit le feu à la vieille citadelle, intenable pour l’alliance. Le brasier de la taille d’une montagne éclairait le lac et ses rives. Ses flammes montaient rejoindre les étoiles. On s’empara des barques des pêcheurs pour traverser le lac. L’armée ennemie n’était plus, il ne restait plus rien entre la croisade et Adschan Dan.

Admin Messages : 97 Date d'inscription : 14/03/2008

La chute du démon.

En silence, les colonnes rescapées entraient dans une grotte lugubre. La Lumière avait indiqué ce passage aux prêtres, un moyen de rallier les égouts de Loarderon. Les chevaux se cabraient, refusaient de descendre. Un vent glacial et malodorant repoussait les capes et les bannières. Un à un les hommes s’engagèrent. La descente aux enfers. Les ombres des flambeaux dansaient le long des parois suintantes. Certains virent des visages démoniaques apparaître sur les parois. Des murmures étouffés s’échappaient des failles. Les cœurs tressaillirent. L’antre du démon.. Enfin, la fin d’une campagne, la fin d’un combat ! La colonne suivait le Saint Père, entouré d’un halo blanc depuis Fenris. La Lumière croyait en eux. Elle accordait sa bénédiction aux braves. Les dédales défilaient. Il fit de plus en plus froid. L’ambiance était lourde. Une odeur de mort de plus en plus pressante. Plus on avançait plus les murs étaient travaillés, des hiéroglyphes démoniaques étaient griffés sur la parois. Des murs remplaçaient les parois de roche. Les croisés tombèrent dans une vaste salle, percée d’une entrée en face d’eux. Une brume verte s’en échappait et se déversait sur l’avant-garde. Ayant perdu toute raison, devenu un autre, seulement le pion de la Lumière, le Saint Père s’engouffra dans la porte emportant les croisés avec lui.
Screen

Alors elle fut là, immense, magnifique dans sa noirceur, dégoulinant de mal, la cathédrale du mal, la tueuse de Loarderon, la Fossoyeuse..

Ses hautes façades montaient jusqu’à un plafond invisible. Des torrents d’eau corrompue, verte, se déversait en torrent pour former des fleuves plus bas. Des cris, des gémissements, des êtres surnaturels perçaient le silence du « tombeau monde ». Les croisés contemplaient avec silence le tableau. Quelques goules qui n’avaient pas fui leur guerre furent envoyées retrouver leur maitre dans l’au-delà. Les colonnes se remirent en marche. L’inquisition, sentait se rapprocher l’antichambre des enfers, prônaient de saintes litanies. Perdus dans l’immensité grise et hérissée de piques, les porteurs de la Lumière suivirent aveuglément leur guide.

Les porteurs de la flamme firent halte devant un crâne de la taille d’une maison. Les inquisiteurs tombèrent à genoux. L’ecclésia entonna ses chants de protection. Alors tous sursautèrent, dégainèrent, un maelström se déchaina. Les murs vascillèrent, le plafond se fissura, une voie plus grave que l’océan tonna. Les plus faibles devinrent fou. La corruption était à l’œuvre.

« croisés nous sommes dans la chambre du mal, du démon ! Adschan Dan, les porteurs de la Lumière sont là, apparait et affronte ton destin ! »
Dans un tourbillon de glace un mort vivant apparu. Les lames se levèrent. Le Saint père les arrêta. Et reprit :
« vous n’êtes pas Adschan Dan, mais son enveloppe. Puissiez vous mourir à jamais ! Adschan Dan révèle ton vrai visage à la Croix ! »
La voie du Père avait changé, plus grave, il pointa son bâton en direction du mort-vivant.

Ce dernier étouffa un rire, balaya d’un geste de la main les frères et les sœurs, tous furent projetés contre les parois.
Le combat commença, des goules attaquèrent, des êtres difformes sortis des enfers se jetèrent sur les assassins de leur géniteur.
« Adschan Dan révèle ton visage ! »
L’inquisition se mit en cercle autour du démon, commença l’exorcisme.

Alors le démon eut ces paroles :
« pauvres fous, mortels, vos flambeaux et vos lames ne peuvent rien ! »
L’armée pourfendait les gardes de fossoyeuse, lorsque devant eux le démon encerclé se transforma. La chair du mort vivant se déchira, des ailes montèrent jusqu’au plafond, il hurla, le monstre apparu. Haut comme quatre hommes, couronné par les cornes maléfiques, le démon Adchan Dan prit toute son ampleur. Son souffle paralysa les mortels assemblés devant lui.
« Je suis Adschan Dan, et vous allez payer votre insolence envers les dieux antiques ! »
Son souffle brulant s’abattit sur les lames de la Lumière. Le chaos régnait en maitre dans son foyer. La garnison de fossoyeuse, avec des renforts d’Ogrimmar parti à l’assaut de la salle au crâne. L’armée fut débordée. Dans les couloirs, aux portes, dans la salle, on se battait, il fallait défendre les inquisiteurs. La mort fut partout, le sol se mit à trembler. Fossoyeuse se réveillait. Le commandeur aux mains avec plusieurs horribles créations lança un avertissement au pape, ils ne pourraient pas tenir longtemps. A chaque seconde l’entrée de l’antichambre grouillant un peu plus des serviteurs du mal .
L’Archi Pape invoqua la Lumière pour défendre les exorcistes. On releva les inquisiteurs agonisant, une lumière blanche tomba sur eux. Ils prononcèrent les saintes paroles encore et encore. Le démon faiblit. Les chevaliers et portes glaives refluaient dans la salle, les oreilles emplies du vacarme, l’ennemi criait, « plus nombreux plus nombreux ».. Couvert de sang ils tentèrent de stopper le flot du mal, les armures déchirées, les lames ébréchées, le bras du brave faiblissait lui aussi.
La salle tremblait de plus en plus, des inquisiteurs tombèrent, le cerveau broyé par le démon. Mais les plus forts tinrent, ensemble, ils mirent à genoux Adschan Dan. Leur bouche délivrait les mots mortels.
La sainte croisade était piégée dans la salle, au bord de sa destruction. Les chevaliers abandonnèrent les portes la horde et les démons envahirent la salle d’invocation.
Soudain, emprisonné dans une bulle de Lumière Adschan Dan ne pu parler.
Puis il ne pu bouger.
L’exorcisme prenait enfin pied sur son esprit !
Les tourmentés furent délivrés et Aliester prononça les paroles de bannissement. Une explosion de cendres et tout s’arrêta. Les ennemis stoppèrent leurs coups, les croisés de même et contemplait la cascade de poussière qui se déversa dans la salle.
L’air commençait à s’embraser, les uniformes prirent feu, des pics d’aciers transpercèrent le sol. Fossoyeuse se réveillait ! L’ecclésia invoqua un portail pour échapper à l’apocalypse, les murs se mirent à bouger, happant tous ceux qui eurent le malheur de s’y frotter, les emprisonnant vivant pour l’éternité.

Ainsi la croisade pu quitter Fossoyeuse qui se déchainait, malheur aux vaincus restés sur place..Les hurlements d’AdschanDan sont gravés dans la mémoire de beaucoup, qui ne trouveront plus le sommeil , mais il est vaincu !

La terre est délivrée de sa corruption, ainsi prend fin la Campagne du Nord, seigneurs, l’Ordre est sauvé.