Improvisé: La chasse au Mort

Rapport pour le Primat Elerion, suite aux récents événements:

Je filais le Commandeur Eldoran, dirigeant de l'Ordre du Temple Déchu, qui est aussi mon grand-père, ce matin.

Il s'était une nouvelle fois infiltré dans Hurlevent, pour aller étudier de vieilles archives dans la Cathédrale, puis il s'est dirigé vers la bibliothèque Royale.
Même en le suivant du plus près possible que je ne le pouvais, je n'ai rien pu faire pour les soldats et les archivistes l'ayant repéré, et lorsque je suis arrivé moi-même dans la bibliothèque, ces hommes gisaient dans leur sang.
Cependant, malgrès les horreurs que j'ai déjà pu voir, j'ai poussé un petit cris en voyant Eldoran égorger le dernier garde.
Le Commandeur des Templiers m'a alors aperçu, il a laissé tomber le corps du garde, puis s'est dirigé vers moi.
Je me souviens m'être pris le manche de son épée, puis le trou noir.

En me reveillant, j'ai trouvé un mot écrit sur une page d'un des grimoires présents dans la bibliothèque, avec écrit dessus en rouge sombre, une inscription encore coulante:

"Tu vas regretter de m'avoir espionner, ma fille..."

Laissant tomber le message ensanglanté, je suis sortie de la bibliothèque, puis du donjon.
J'ai courru jusqu'aux écuries, j'y ai pris mon cheval, puis je suis partie au galop vers le Comté du Nord, où vivait ma famille.
Là-bas, j'y ai trouvé le corps de mon mari, Elëdor, gisant dans une mare de sang avec sur le mur écrit avec le sang de la victime:

'Tu vois, et c'est que le début..."

Ma fille étant dans la garnison à l'ouest du Comté de l'or, je suis partie là-bas, tout en essuyant mes larmes causées par la perte de mon mari.

Cependant, une mauvaise surprise m'attendait dans cette garnison.
Tous les gardes et les personnes présentes étaient allongées par terre, les yeux figés dans une expression de peur et de douleur.
Mais pas la moindre trace de ma fille, ni d'inscription sur le mur.

Je suis allée à la cave de ce lieu militaire en espérant y trouver d'autres indices, mais seul le Capitaine Emouchet y était.

Vu l'urgence de la situation, je l'ai libéré de ses chaînes et j'ai été lui chercher ses armes et armure.
Nous sommes sortis de la garnison et nous sommes dirigés vers la tour de guet en face de celle-ci, car des traces de sang y menaient.
Cependant, dans cette tour, la même désolation que dans la garnison.

Accablée par la tristesse et sans traces d'Eldoran, je suis de retour à Sygie dans l'espoir que vous, Primat, allez m'aider dans ma requête: retrouver ma fille et mettre un terme aux méfaits d'Eldoran le Macabre.

Une rire sombre s'élève à travers la nuit qui s'étend sur la garnison dont le sol est encore ensanglanté des victimes de la journée...
Mon rire...
Un rire glacial, un rire que vous, humains, vous ne pouvez comprendre...
Faut dire que j'en ai tué des gardes aujourd'hui...
Si ils avaient pour une fois décidés d'écouter leurs tripes et de rester avec leurs femmes chez eux...
Pas de chance...
Tout ça pour dire que vous n'êtes pas débarrassés de moi.

Malgré ma mort, les Templiers sont en marche.
Malgré ma mort, j'ai eu le temps de récupérer les documents dont mon Ordre avait besoin.

Eldoran le Macabre, Le Sombre, le Cynique, n'est peut-être plus, mais le Commandeur Eldoran est toujours présent à la tête de ses Soldats du Temple...

Grâce à votre bibliothèque Royale, et la Bibliothèque Sacrée, nous savons maintenant où sont gardés nos biens que vos Cupides Dirigeants nous ont dérobés...

Préparez vous, car l'assaut se fait inévitable, seule une armée entrainée pourra entrer dans le Donjon et dans la Cathédrale, une armée comme la Horde ne peut en offrir...

C'est pourquoi nous allons avoir recours à de petites bassesses qui peuvent paraître lâches et ignobles, mais, comme le dit le proverbe: à la guerre comme à la guerre...

C'est pour cela que je m'en suis pris à ma famille, Elëdor a désormais rejoint nos rangs... Désolé Elinda, mais c'est le prix à payer pour que notre Ordre redevienne ce qu'il était...

Ah oui, j'oubliais, le principal, ta fille, Eleana... C'est elle qui nous permettra d'acceder le centre de la ville sans nous obliger à tuer Homme après Homme, détruire maisons après maisons...

Les Croisés seraient-ils prêt à tuer ta propre fille pour nous empêcher de récupérer un peu d'or ?

Si ils refusent notre offre, ta fille contre notre dû, sache que sa tête sera posée sur ton lit dans la caserne le soir même...

Nous ne sommes jamais loin...
Nous nous terrons dans l'Ombre et attendons votre décision...

Je suis l'Ombre...

Demain matin, je veux votre réponse...

Passez une bonne nuit...


*Ce texte dont l'encre est de couleur sang, comme tous les écrits d'Eldoran, est accroché à l'entrée de Sygie*

Phoudr apprend connaissance du message d'Eldoran et le lit.

-Oh mais pourquoi fallait-il que cette nuit je ne soit pas à la garnison ?

-Je retrouverais Eldoran et il paiera j'en fait une affaire personnel.