Suite du scénario le démon. Partie 3 chapitre 1.

[résumé Rôle Play event vendredi soir 25 avril 2008.]
Notes de l’archiviste.
Chapitre 1. Partie 3.
Secours aux marches nord.

Les officiers reçurent à l’aube leurs ordres : les Rois Nains ouvraient leurs royaumes à la Croix. Les bannières devaient se rendre en Forgerfer. Passe obligée et sécurisée pour atteindre les Paluns. Les croisés se retrouvèrent en nombre dans la capitale naine.
Rassemblés en assemblée, les défenseurs des hommes libres reçurent la bénédiction du Saint père. Mais le temps leur était compté. Les barbares avançaient au nord, les hautes terres d’Arathi étaient tombées. Les drapeaux de la horde ornaient ville du trépas d’ogrim, et nombre de barbares étaient en vu au nord des paluns. Le démon était derrière leurs maitres, et son maléfique pouvoir à l’œuvre.

Lentement, les colonnes croisées se mirent en marchent et gagnèrent les passes, sous les montagnes. Les nains, invisibles, cachés par leurs rocks, protégeaient leur avancée d’embuscades. Ainsi, jusqu’aux paluns, leur route se déroula sans dommage. Seul le froid des montagnes eurent raisons des plus faibles. Les éclaireurs trouvèrent le port de Menthil, encore épargné de l’offensive barabare.
Sans attendre, l’armée prit au nord, pour stopper l’invasion. Ils tombèrent sur un espion, dans les marais bleus. Les autochtones, des créatures en tout genre, tentèrent de le protéger lui et les plans du démon. Leur maléfique alliance ne suffit pas à arrêter les Fils du Très Haut, et à la tombée de la nuit, leurs corps jonchaient les marécages. Des revenants furent même combattus dans les navires échoués. L’espion arrêté parla. Le viaduc au nord était encore aux mains de l’Alliance, mais une grande armée hordesque devait s’installer en hautes terres d’Arathi. Le peuple de cette contrée était prisonnier au trépas d’Ogrim. Cette ville allait certainement servir de base arrière à la horde en marche. De sombres guerriers l’occupaient. L’espion, avant de rendre gorge, parla d’un héros maléfique, honoré par le Démon, un ork de grande puissance de Wowe. Lui et sa bande occupait la ville.

Le grand viaduc fut traversé dans la nuit, et fort heureusement sans attaques ennemies. Les croisés ne rencontrèrent pas un homme, tous les villages abandonnés. Les seules lumières au loin étaient celle du trépas d’Ogrim.
A cet instant, le destin frappa la Sainte Armée, le champion Lillith, commandant l’arrière garde, tomba dans une embuscade. Mais les bataillons se préparaient déjà à l’assaut de la ville, on ne pouvait porter secours à ces hommes, l’ennemi prêt à fondre sur le moindre repli. Ses piques et casques se distinguaient sur les murs de la cité. Ils étaient prêts, ils attendaient l’attaque. Combien étaient-ils ? Seul le Très Haut pouvait le savoir. Mais la Croix devait stopper l’avancée barbare et secourir le peuple.
Perdu dans la nuit, les hommes ne pouvaient reculer. Les lames du commandeur Vladraven sortirent de leurs fourreaux, tendues vers le ciel, il donna le signal de l’Hallali. Les disciples du Pape entonnaient les chants et prières pour les braves. Dans un seul mouvement, les croisés se ruèrent sur les portes. Elles cédèrent sous les coups de bélier des puissants draneis. Les croisés allaient s’engouffrés dans les rues, mais ils stoppèrent nets. Leur élan brisé par une vision lugubre : ils étaient là.
Les serviteurs du démon, dans leurs sombres armures, écrasant leurs montures maléfiques, leur faisaient face, en ligne. Une brume épaisse les entourait, leurs yeux rouges débordant de furence. Leurs chevaux cauchemardesques piaffaient d’impatience. Leurs lames noires jaillirent à l’unisson, les rênes se resserrèrent implacablement. Ils chargèrent les saints combattants.
Une mêlée violente débuta. Un vent de panique parcouru les rangs des croisés, tant la charge meurtrière et les guerriers du mal assoiffés de sang. Les portes glaives furent envoyés soutenir le corps à corps, le commandeur et sa garde prirent les bannières et se lancèrent dans la danse macabre. Le sang ruisselait dans les rues du Trépas d’Ogrim. On s’écorcha longtemps dans la nuit. Si bien qu’au levé du jour, devant la ténacité des hommes libres, les drapeaux démoniaques se replièrent par les portes nord.

Les verrous des geôles sautèrent. Le peuple pu s’enfuir vers les paluns. Les rues étaient pavées des corps des deux camps. Des maisons avaient pris feu pendant les combats, on tenta sans succès de compter les morts. Les croisés massacrèrent les derniers défenseurs pris au piège. Les prêtres commençaient leur dur labeur.
Mais l’inquiétude régnait chez les officiers. L’arrière garde ne donnait aucun signe de vie, la vie même du Champion du Pape était menacée. Et surtout, loin d’avoir fuis, les terrifiants combattants de la nuit s’étaient rassemblés devant la cité. Les croisés se rendirent sur les remparts. On tenta de former des barricades aux portes enfoncées. Plus grave encore, au loin, l’horizon s’embrasait. Ce n’était pas encore le soleil, plus tardif en cette époque. L’armée d’invasion barbare était là. Certainement une multitude. Assez pour couvrir toute la ligne qui embrassait la vue à l’ouest. Le son de leurs tambours et cors de guerre était porté par un vent glacial. L’armée de secours, affaiblie, ramassée sur la cité, était prête à être dévorer par un océan de haine.

On préparait la retraite, les blessés chargés sur les chevaux. Mais les forces de Wowe n’entendaient pas laisser s’échapper sa proie. Leurs hurlements bestiaux précédèrent leur assaut. Les croisés durent se frayer un chemin à travers leurs lames pour sortir du piège. Un grand désordre régnait. La retraite se mua en déroute pour les compagnies bloquées par l’ennemi. Difficilement, l’escorte sacrée tenta de ralentir les soldats du démon, pour permettre au plus grand nombre de croisés de rejoindre le viaduc. Le soleil se leva sur un champ de bataille abandonné. Les cadavres reliaient désormais le trépas d’Ogrim au viaduc, où une armée naine envoyée en urgence pu arrêter les assauts de Wowe.

Mes frères, grande est notre dette envers le brave peuple nain. Les braves combattants purent se reposer et panser leurs blessures en Forgefer. Les pertes étaient nombreuses, peut-être à peine la moitié des soldats étaient de retour. Le voyage de retour fut long et douloureux, de nombreux blessés étaient charriés par des charrettes, en peine dans les cols montagneux.

Les survivants furent rassemblés à la Cathédrale d’Hurlevent, et les troupes restées en réserve les célébra en héros. Tous purent se recueillir avec les paroles du Saint père. Les peuples d’Arathi étaient préservés, et un signal fort était lancé à Adschan’Dan : les hommes libres ne le laisseraient pas les asservir sans réagir. Les croisés laissés sur les plaines du nord seraient les marques éternelles d’une déclaration de guerre aux barbares. Ils ne pourront plus conquérir une région sans en payer le prix, et le Très Haut sait que nous les feront payer cher leur avancée !

[les screen bientot en ligne]

Bien que le soleil baignait de ses chauds rayons l’imprenable citée des Nains : Forgefer. Le manteau blanc qui la recouvrait, n’en fut guère menacé. La neige était partout, elle dessinait les magnifiques paysages et tombait paresseusement. Les enfants poignaient volontiers dans ce don venu du ciel. Tandis que les gardes une fois de plus, ravivaient les feux de camps.

Le voyage jusqu’au domaine des Nains fut long et périlleux, mais leurs aides pour y parvenir et leur hospitalité légendaire fit de ce voyage un moment fort agréable.

Arrivé au centre de cette citée, un étrange contraste saisit les pèlerins de la croisade. Bien que le froid piquant était insupportable au dehors, la chaleur qui émanait des forges l’était tout au plus. Le saint père Haggendorf prit la parole et même les habitants qui assistaient à cette scène ne purent troubler le silence qui venait de tomber. De son charisme légendaire, le saint père fit part de son inquiétude et informa ces troupes des dangers qu’ils auraient à affronter.

Une quête périlleuse : la toute première pour les plus jeunes recrues. Celles-ci par la bénédiction du saint père refoulèrent cette peur et la transformèrent en un courage sans faille.

Les croisés traversèrent les marécages nauséabonds des Paluns : Un sombre endroit où la mort jalousait toute forme de vie. Le léger brouillard qui plombait ce paysage força les croisés à serrer leurs rangs. L’avancé ne se fit pas sans dommage, les épées sortirent de nombreuses fois de leur fourreau. Le commandeur Vlad ainsi que le maître Lillith ne purent que très rarement relâcher leur attention quand à la menace qui pesait sur la milice.

Un émissaire s’approchait du convoi de la Sainte Croisade et narguait les nobles guerriers qui lui faisaient face avant de s’en aller à vive allure. Ce comportement interpella le Saint Père Haggendorf qui ordonna une halte dans le prochain village. La crainte du Saint père se confirma, le mal était regroupé au bastion le plus proche et guettait leur avancée. L’espion fut trouvé et interrogé et à présent pouvait se repentir pour tout le mal qu’il avait fait.

Le bastion de son ombre maléfique renforçait la mort qui hantait ces lieux depuis des millénaires, mais la lumière du Saint Père Haggendorf baignait ses troupes, leur courages ne faillirait point face à la perversité qui se tenait devant eux. Implorant une ultime fois les guerriers de la horde. Le Saint père revint quelque instant plus tard le visage sévère. Ces troupes attendant une réponse.

Les guerriers de la horde ne céderaient jamais leur bastion. Les croisés dégainèrent ensemble leurs épées et chargèrent vaillamment le mal. Des cris retentirent, des boucliers éclatèrent sous la force d’estocades qu’ils ne pouvaient encaisser davantage. Un combat mémorable, qui resterait à jamais, dans l’esprit de ceux qui pourrait contempler le monde après une telle bataille.

Le combat prit fin et les deux camps comptèrent de nombreuses victimes et tout autant de blesser. Le convoi se retirait à présent vers des endroits plus paisibles où il pourrait prendre un repos bien mérité.

Les bras des plus jeunes se sont allongés, l’épée a gagné du tranchant, la peur s’est convertie en courage ainsi que l’inconnu est devenue expérience.


Notes prise par le Prêtre Elerion.